La gestion de la fiscalité est toujours un point important à prendre en considération dès qu’une personne décide de s’installer à l’étranger. En effet, certaines des obligations fiscales doivent à tout prix être conservées. En France, cette convention est signée avec le pays de résidence de l’expatrié. Pour en savoir plus, voici quelques détails importants.
Être expatrié, un choix de vie
La grande majorité des Français quittant leur pays ont chacun leur propre raison de partir vivre ailleurs. Cela peut être soit pour voyager et découvrir différentes cultures, soit pour le travail. Dans les deux cas, les choix s’avèrent bien logiques. Par ailleurs, la grande pression fiscale imposée en France concernant le souhait de pouvoir se développer à l’étranger pousse inévitablement de nombreuses personnes à s’expatrier. En effet, beaucoup pensent améliorer leur cadre de vie dans un endroit de leur choix tout créant, par exemple, leur propre entreprise ou pour bénéficier également d’un tremplin vis-à-vis de leur métier. Mais que votre séjour soit à court ou à long terme, vous devez toujours faire face à un enjeu de taille : préparer votre retour en optimisant vos placements financiers en fonction de votre fiscal d’expatrié.
Devenir expatrié est donc un choix qui s’assume et qui implique surtout d’importants enjeux qu’ils soient en termes de fiscalité ou de financement.
Enjeux fiscaux
Les enjeux fiscaux concernent principalement la réglementation ainsi que la fiscalité des revenus du pays qui accueille l’expatrié, qui sont souvent plus souples. Ces enjeux concernent également la fiscalité d’expatrié des revenus venant de différentes sources qui sont d’ailleurs plus avantageuses que celles que vous avez obtenues en tant que résident. Pour éviter la double imposition sur les revenus, de nombreux pays possèdent déjà une convention fiscale, notamment avec la France. Des règles sont ainsi fixées vis-à-vis de tout cela.
D’autres avantages fiscaux d’expatrié
Obligation ou simple initiative, le fait d’être un expatrié fournit de nombreux avantages. Cette décision peut par exemple rendre tous vos placements financiers non-imposables. Ces avantages concernent notamment les prélèvements sociaux ou encore des exonérations sur les impositions des plus-values mobilières. Au cas où la fiscalité du pays d’expatriation serait plus clémente, il est de toute évidence plus avantageux d’épargner dans un pays étranger tout en purgeant ses plus-values avant son probable retour. L’IR des revenus qui est principalement soumis à un prélèvement libératoire ou à une quelconque retenue est exclu, et n’a donc pas à subir de nouvelle imposition. En outre, vous aurez peut-être une meilleure rémunération et une capacité d’épargne beaucoup plus que celle que vous avez eu dans votre pays d’origine.
Comment profiter de tous les avantages fiscaux quand on est expatrié en France ?
Afin de profiter pleinement de tous ces intérêts fiscaux, vous devez donc être connu ou reconnu en tant que non-résident dans le pays. Quelle que soit donc la nationalité, tout expatrié doit se justifier sur sa domiciliation fiscale hors de France. Voici les critères que vous devez remplir :
- Vous devez habiter de façon habituelle et que cette période est généralement de 183 jours par an ou six mois ;
- vous avez une activité professionnelle, salariée ou non ;
- vous avez un centre d’intérêt particulier en France et que la majeure partie de vos sources de revenus y sont. Cela dit que vos principaux actifs immobiliers et financiers, vos affaires, votre activité professionnelle doivent se dérouler en France.
Des conseils utiles pour gérer sa fiscalité
Vu le nombre important des avantages obtenus avec le nouveau statut d’expatrié, l’essentiel est d’abord de bien en profiter. Appréhendez surtout la nouvelle fiscalité du pays où vous résidez en tenant compte bien entendu de la convention fiscale établie entre les deux pays concernés. Être un expatrié pour l’administration fiscale en France ne va rien changer sur la fiscalité de tous vos revenus immobiliers. Ce statut est cependant très avantageux pour la fiscalité de vos placements financiers. Néanmoins, soyez prudent pour éviter de se confronter à une double imposition lors d’un acte de transmission.
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Si votre domicile fiscal se trouve transféré à l’étranger, il est très important de communiquer votre nouvelle adresse auprès des centres des finances publiques. Vous devez également déclarer les éventuels revenus de toutes vos sources françaises après que vous ayez quitté votre pays d’origine. Si vous percevez une quelconque source de revenus de France dans les années qui suivent votre départ, rendez-vous tout de suite au centre des impôts dédié aux non-résidents. Vous pouvez également faire votre déclaration en ligne pour être mieux accompagné dans toutes les démarches. Cependant, les dates limites concernant le dépôt des déclarations sont à respecter.