La finance verte : quelques repères

09 Fév

La finance verte : quelques repères

La finance verte : quelques repères

Lorsqu’on parle de finance verte, cela concerne principalement l’ensemble des opérations financières dont le but principal est de favoriser la transition énergétique et de lutter contre le réchauffement climatique. La finance verte soutient donc des objectifs écologiques. Avec cette explosion d’investissement, le marché de la finance verte s’est considérablement développé et continue à croître aujourd’hui. Cependant, l’absence de contrôle sur ces nombreux investissements soulève des interrogations sur leurs réelles conséquences.

La finance verte, des mesures

On conçoit l’investissement vert de la façon suivante : c’est le financement des projets ou investigations susceptibles d’être favorables à l’environnement, ou susceptible d’aider une entité donnée à accomplir sa transition écologique. Cependant, les desseins d’un investissement vert ne sont pas toujours clairs et suscitent beaucoup de controverses. L’ISR (Investissement Socialement Responsable) et l’ESG (Environnementaux Sociaux et de Gouvernance) sont les deux principaux organismes qui se sont imposés pour limiter les controverses sur le marché de la finance verte. Il y a peu, nous avons constaté que la conception de l’investissement vert semble varier pour certains selon la compréhension et les objectifs personnels. Il est donc parfois difficile de cerner les objectifs écologiques de certains placements.

L’heure du bilan ?

Dix ans après les premiers emprunts verts, on constate que le marché de la finance verte connait un essor incroyable. Et pourtant ces placements ont un poids plutôt faible. Le taux des émissions d’obligations vertes ne cesse de croître chaque année. Cependant, le poids de ces placements reste plus ou moins faible. La forte demande des structures gouvernementales, des particuliers et autres, pour le financement de leur transition énergétique, incite la sphère financière à y répondre tout en préservant son image d’écologiste. Pourtant ces investissements n’apporteront pas tellement de rentabilité par rapport aux placements classiques. La sphère financière mise plus sur le fait que ceux qui auront effectué des investissements dans le vert, gagneront plus tard. Cela sous-entend que le marché est encore jeune et que le meilleur reste encore à venir pour ceux qui arriveront à sortir du lot.

Des mesures régissant les obligations vertes ont été prises par l’ICMA (l’Association Internationale des Marchés de capitaux) pour compenser l’absence de régulation internationale sur la finance verte afin d’évaluer plus précisément l’émission d’obligations vertes. À cela s’est ajoutée la mesure d’audit externe, pour évaluer l’impact bénéfique de cette explosion d’investissement sur l’écologie.

Quelques craintes sur les mesures

Nonobstant toutes ces mesures prises, il faudra aiguiser les sens et renforcer les contrôles pour détecter les activités d’Eco-blanchiment car en cas de mauvaise utilisation des placements, l’emprunteur et le marché subiront de graves conséquences.

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