Finance solidaire : un fonds pour favoriser l’emploi

22 Jan

Finance solidaire : un fonds pour favoriser l’emploi

Finance solidaire : un fonds pour favoriser l’emploi

Mirova est une société de gestion experte dans l’investissement durable appartenant à Natixis Investment Managers. Elle publie le 6 novembre un rapport expliquant l’impact de son fonds d’Insertion d’Emploi Dynamique (IED). C’est la plus ancienne finance solidaire commercialisée en France depuis 1994. Le produit vise généralement à favoriser l’emploi en France.

Bilan du programme

Les sociétés du CAC 40 n’ont pas pu créer des emplois entre fin 2014 et fin 2017 pour de nombreuses raisons. Par contre, les entreprises qui ont investi sur le fonds IED, comme par exemple Mirova, ont généralement augmenté le nombre de leurs effectifs. Pour Mirova, cette politique de finance solidaire n’affecte pas la performance économique de l’entreprise puisque le fonds général affiche clairement un gain de 26,2 % depuis la fin de l’année 2014. Le programme évolue alors dans un contexte boursier nettement favorable.

Qu’est-ce que l’IED développé dans la Finance Solidaire ?

L’Insertion d’Emploi Dynamique est une finance solidaire 90/10 consistant à consacrer 10 % de son portefeuille dans le financement de fonds solidaires. La poche solidaire finance de manière directe les structures à impact social considérable, à savoir les sociétés d’insertion qui essaient de remettre dans les rails les personnes mises à l’écart du monde du travail. Par conséquent, plus de 1500 emplois sont préservés ou créés chaque année depuis 2014. Le reste de la poche solidaire est investi dans des programmes d’entreprises capables d’engendrer la création des emplois dans l’hexagone. Le fonds n’affecte pas l’investissement dans des sociétés étrangères implantées dans les départements français.

Les entreprises qui investissent dans la Finance Solidaire

La majorité des acteurs qui ont investi dans le programme se trouve dans les secteurs du luxe, de la consommation, de la restauration, des technologies de l’information, de l’hôtellerie, de l’aéronautique, de la robotique, des services à la personne et de la filière biologique. Ils ont participé à l’épanouissement de la création d’emploi. Au total, plus de 60 entreprises françaises ont investi dans le programme de fonds entre 2015 et 2017.

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