Finance internationale : menace d’une nouvelle crise

19 Juin

Finance internationale : menace d’une nouvelle crise

Après 2008, le monde est encore dans un état financier fragile. Chaque pays tente de se relever et d’adopter des méthodes pour se renforcer, mais toutes leurs actions semblent peu fructueuses. Actuellement, les spécialistes avancent même qu’une autre crise menace la finance internationale.

La situation en 2008

Un évènement majeur marque l’année 2008 dans le domaine financier. Le 15 septembre 2015, Lehman Brothers annonce sa faillite, ce qui alerte le monde et annonce une crise financière importante. Après cette déclaration, Barack Obama décide d’améliorer les lois qui régissent les banques, mais jusqu’à aujourd’hui les conséquences de cette crise se font encore ressentir. D’autant plus que Donald Trump a lâché du lest en minimisant les renforcements des dispositions prises par son prédécesseur. Cependant, il n’y a pas qu’aux États-Unis que la situation se complique, l’Europe traverse, également, une période difficile en 2008 d’où la naissance de l’Union bancaire en 2013.

L’évolution de l’état financier après 2008

Aux États-Unis, Donald Trump adopte une politique qui défait petit à petit la loi Dodd-Frank, encadrant l’utilisation des fonds des banques à des fins commerciales, ainsi que financières et limitant les risques de banqueroute. Selon les observateurs, son objectif paraît tendre vers un système sans régulation précise. En ce qui concerne l’Europe, les pays se tournent vers une régularisation des spéculations, grâce à la mise en place de l’Union bancaire. Par conséquent, les banques ne peuvent plus utiliser leurs fonds, ce qui doit les protéger des risques de faillite. Cependant, la majorité d’entre elles promeut les offres de crédits qui d’après l’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran peuvent engendrer des complications importantes.

La possible rechute de la finance internationale

Selon le directeur de recherche de la Brookings Institution sise à Washington, Jacques Mistral, il est difficile d’apprendre des erreurs du passé, lorsqu’il s’agit d’une crise financière. Effectivement, ces derniers temps, de nouvelles opérations financières et des échanges commerciaux douteux tendent à se développer, alors que les conséquences de la crise de 2008 continuent à peser sur le monde. Jusqu’à maintenant, aucun spécialiste ne se penche sur la question concernant les bases du système économique ou sur la création d’une nouvelle loi qui permettrai de prévenir la rechute.

À titre d’information, la dette nationale des États-Unis en 2019 est largement supérieure au PIB annuel. Elle s’élève à 22 milliards USD ou 19 600 milliards d’euros. En effet, comparé à 2009, l’endettement des entreprises double, tandis que les capacités de remboursement des crédits des étudiants baissent. Pour ce qui est de la France, ce sont les dettes privées et publiques qui inquiètent les économistes. Marc Touati, le Président fondateur du cabinet Aux Commandes De l’Economie et de la Finance, ne manque pas de s’exprimer à ce propos en avançant que le pays n’arrive pas à gérer la dette publique. Quant à Jézabel Couppey-Soubeyran, elle affirme que ce sont les dettes privées qui sont à l’origine de cette situation.

La prévention

Malgré cette menace qui fait ombre sur les finances internationales, il existe une solution qui peut aider les pays à se relever : la mise en place d’une politique axée vers la bonne gouvernance. Elle vise à créer un État moderne capable de contrôler et de gérer les dépenses publiques. Cependant, cette précaution n’intéresse pas tous les économistes. Elle n’attire que les libéraux. Jézzabel Couppey-Soubeyran souligne le rôle important de la banque dans le développement financier (l’appui aux entreprises grâce aux crédits, par exemple). La variation des taux de change en fonction des décisions des banques centrales peut également aider, puisque les États peuvent choisir d’emprunter ou non. Cependant, cette disposition présente un danger potentiel pour la France.

Aenean ut quis, tristique id, elementum ipsum venenatis leo dolor. justo et,